Jour des Soldes
Les caisses sont vides, ma brave dame.
Si les caisses sont vides, alors on ne peut pas aller faire les soldes.
Sauf que, quand Sarko dit que les caisses sont vides, il continue à jeter notre fric par les fenêtres, donc si on part de l'hypothèse que notre petit chef montre l'exemple, ça veut dire que j'ai le droit de faire chauffer ma carte moi aussi, non?
Et puis si on réfléchit (comme une fille, hein), si les caisses se renflouent dans un mois, quand les soldes seront finies, je risque de dépenser plus que si je faisais les soldes maintenant. Et ça, ça serait vraiment mal.
En même temps, fin janvier, avec ma copine Céline on se fait une journée shopping. Pour fêter nos 30 balais. Autant dire, je sens le craquage venir de loin et à pleine puissance, tu vois. Je sens que ça va se terminer dans une cabine de chez Gap, avec un fou rire annonciateur d'une énorme déprime (vu que si tu fais plus de la taille 32, tu rentres dans rien) et que limite on va échouer dans un Starbuck autour d'un thé tchaï hyper sucré (ou chez Ladurée à se bouloter des macarons, histoire d'arranger notre cas) à ressasser tout ce qui nous emmerde dans la vie.
En plus, j'ai un chèque Promod à utiliser avant le 14. Ca tombe mal, hein? Ca serait dommage de le laisser filer, non?
Bon. Je me donne deux jours de réflexion.
Ah bin merde, j'avais oublié. Hier, j'ai fait mettre de côté un kilo de fringues chez Promod pour ce soir.
Zut.
En même temps, je ne trahis personne. Je n'ai jamais promis d'arrêter le shopping en 2009.