Série de l'été: "Aïe lof, Aïe lof"*
(ou pourquoi je considère mes trois semaines de vacances comme une absolue nécessité)
Episode 1: le "bisous"
Parce que le jour où l'on dit "bisous" à son fournisseur juste avant de raccrocher, c'est que l'heure est grave.
Et qu'elle est d'autant plus grave que ledit fournisseur est le mari d'une collègue.
Et qu'en plus ledit fournisseur a la réputation d'être le sosie du déménageur de la pub Coca.
Et que ladite collègue a la réputation d'être une écervelée, qui a malgré tout suffisamment de neurones pour tuer à petit feu toute femelle potentiellement trop proche de son mec.
Bref.
Au moment où tu finis le mot "bisous", tu commences à comprendre le phénomène chimique de la combustion spontanée. Tu te liquéfies sur place pendant que ton collègue mâle qui a l'oreille bien pendue te regarde avec des yeux de libellule par dessus son Pécé, la bouche si grande ouverte que tu regrettes de ne pas avoir un M&Ms sous la main pour tenter un panier.
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* I laugh, I laugh en anglais correct; je me marre, je me marre, en français moyen.