Grandir encore
Oser passer sa route.
Voilà mon apprentissage du weekend chocolat.
Il s'est passé tellement de choses. Tellement. En si peu de temps. De la tristesse, de la colère, de la peur, de la joie, des surprises, des sourires, des larmes. Toutes les émotions étaient au rendez-vous. Je n'attendais rien de tout ça. Et c'est venu.
Des mains tendues, d'autres qui s'invitent, des regards protecteurs, d'autres qui s'éloignent.
Passer ma route. Voilà ce que je souhaite.
Réaliser que l'on grandit parce que les cons vous font sourire au lieu de vous détruire. Réaliser que l'on commence à se foutre de ce qui avant vous atteignait.
Passer ma route, pour ne plus avoir à m'en faire.
Poser les bagages et m'en aller. Sans me retourner. En levant peut-être juste les yeux au ciel et en souhaitant que ceux qui ne sont plus là puissent garder un oeil sur ce qu'il se passe. Avec bienveillance. Juste au cas où.